Très cher Valère,
et chers amis...

Il me sera hélas impossible d’être présent à Genouilly, mercredi 2 juillet, parmi vous et aux côtés d’Annie... J’en suis vraiment désolé !

Sa disparition est pour moi plus que douloureuse, Annie fut d’abord une amie, une amie proche, puis une amie artiste, une amie artiste avec qui j’ai eu la chance de partager des projets poétiques et visuels à de nombreuses reprises.

Ici, chacun se souvient de sa présence discrète mais attentive (et de son exposition à l’Espace Pandora) lors de l’édition 2011 du Printemps des poètes. Et aussi de ses échanges croisés, amicaux et fructueux, avec l’écrivain Salah Stétié, alors parrain de la manifestation.

Pour ma part, je garde au plus près de moi, contre mon cœur même, les deux ouvrages pour lesquels nous avons eu la chance de collaborer :
Neptune Mambo, avec aussi Sonia Viel, ma compagne ;
Crever la route, avec le compagnon de route Jean-Michel Platier.
Ces deux ouvrages vont continuer à atteindre leur but et à toucher celles et ceux qui ont soif de vivre... Celles et ceux pour qui l’espoir doit rester chevillé au cœur.

Merci, ma chère Annie, pour ces précieux moments vécus en ta compagnie !

Et puis je ne t’oublie pas, Valère, toi, l’ami fidèle, le grand frère écrivain... Je te connais assez, je pense, pour savoir ce que tu ressens actuellement. Vous étiez l’un et l’autre les deux versants d’un même feu. Vous étiez, l’un pour l’autre, comme deux aimants passeurs de gué. Annie, avec ses couleurs et ses dessins. Toi, avec les mots de la tribu et ta ferveur intacte.

Je vous aimais tant, et je vous aime encore tellement !

Avec vous, par-delà le haut mur des tristes circonstances, avec vous, pour toujours.

Salut et fraternité !

Thierry